"Aller à l'école, c'est préparer ses crayons pour dessiner sa vie"

P

Pache [n. m.]
Pacte, marché.
(...) fait un pache avec deux Bourguignons pour faire un rafour sur notre montagne. (Sur la Toile).

Pachon [n. m.]
Suisse romande : échelon d´une échelle, latin passatorium, « passage », passus, « pas ».
Savoie : piquet auquel on attachait la vache au pâturage, chaque soir, pour la traire, pour l´y faire passer la nuit sans qu´elle vagabonde et pour la traire à nouveau le lendemain matin.De l´ancien français pauchon, « pieu ». Un ensemble de pachons est une pachonnée.


Pachonnier [n. m.]
Savoie : homme qui s´occupe de déplacer les pachons à l´alpage.
Tous les trois ou quatre jours, le pachonnier déplace les piquets et étend les bouses de la pachonnée précédente, sur la partie du pâturage déjà broutée, ainsi l´engrais fertilise la montagne pour l´été suivant. [Nouvelles du Centre d´Études Francoprovençales « René Willien », no 23, 1991].

Pacot [n. m.]
Boue épaisse, dans laquelle on patauge, bourbier. Franco-provençal pacot, de pac, « boue », peut-être du grec pachos, « lie, matière épaisse », pachus, « épais ».
Enfin, la couverture du Brasse Pacot, journal satirique du Carnaval de Broc 2001, (...) (Sur la Toile).

Pacoter [v. intr.]
Devenir boueux [pour un terrain], se couvrir de boue [pour un être vivant].

Pacoteux [adj.]
Plein de boue, boueux.

Paire [n. f.]
Une paire de pantalons, des pantalons, une paire de culottes, des culottes : un pantalon, une culotte.
La satisfaction quand je suis alors allé acheter une paire de pantalons avec ma maman, et que la vendeuse a dit dépitée « mais que voulez-vous qu´on trouve pour ce gosse, il est trop maigre ! », je ne vous raconte pas. (Sur la Toile).
L´été, je porte des pantalons aux mollets. (Sur la Toile).

Palée [n. f.]
Suisse romande : poisson de lac (Coregonus schinzi).
Palée du lac de Neuchâtel, sauce au vin blanc garnie de petits oignons glacés et câpres. (Sur la Toile).

Paligôt [n. m.]
Bugey : poteaux qui tiennent les fils barbelés autour des prés à vaches. Du latin palis, « pal, pieu de clôture dont on fait la palissade ».
De plus certains ceuilleurs de champignons franchissent les barbelés en les distendant sans précautions pour les écarter ou encore sans refermer la clôture ou même en renversent les paligôts. (Sur la Toile).

Palon, pélon [n. m.]
Lacs romands : extrémité aplatie d´une rame. De l´ancien français palon, latin pala, « pelle ».
Au coup de canon, une gigantesque clameur salue les cent nonante palons qui plongent ou piochent dans l´eau. (Annik Jacquier, sur la Toile).

Panet [n. m.]
Epi de millet (Panicum miliaceum), appelé aussi Panic millet. Ce mot signifie aussi « stupide ».

Panossage [n. m.]
Action de passer la serpillère, voir panosse.
Si vous regardez bien sa tête, on dirait un alien qui s´est mis un balai de panossage sur le haut du crâne et de grosses lunettes pour faire les gros yeux ! (Sur la Toile).

Panosse [n. f.]
1. Serpillère servant aux nettoyages du sol. Italien régional pannuccia, « tablier », patois panossi, « torchon, vieux linge », ancien français panosse, « torchon, vieux morceau de linge », vieux français panoseux, « en haillons, déguenillé », franco-provençal panoussa, « torchon, personne sans énergie »,latin pannosus, même sens, et aussi vieux français panne, « drap », latin panniculus, diminutif de pannus, « morceau d´étoffe, haillon, guenille ».
Il ya des accidents. On rigole doucement et on va chercher la panosse. (Sur la Toile).
2. Par extension la langue, quand elle est bien pendue.
C'est l´anni d´ann´s (celle qui tire sa grosse panosse) et tout ça se passe à Grandson... (Sur la Toile).

3. Par analogie, personne molle, apathique, ou femme de mauvaise vie.
(...) et puis elle est si mignonne, si caressante, coquine, sensuelle, mystérieuse, attrayante, et tout ça, qu´en comparaison « marie arwen », t´es qu´une vieille panosse ! (Sur la Toile).


Panosser [v. tr.]
Passer la serpillère, voir panosse.
Avec la pluie, qui rend la terre très collante, je ne vous explique pas l´état des classes, qu´il est utile de balayer tous les jours, et panosser le vendredi ! (Sur la Toile).

Pantet [n. m.]
Suisse romande : pan de chemise. Latin pannus, « étoffe », ou bas latin pentes, « pendant », du latin pendentes, même sens.
Une chemise de toile fine, avec plastron souvent plissé et poignets froncés - comportant un grand pantet arrière. (Sur la Toile).

Papet [n. m.]
Vaud : Poireaux et pommes de terre en sauce blanche.
La saucisse aux choux est probablement le plat emblématique de la cuisine vaudoise. On la sert, cuite à part, avec le fameux papet, qui n´est autre qu´une bouillie obtenue par le mélange de blancs et de verts de poireaux coupés, cuits au vin blanc avec des pommes de terre crues et puis, selon les régions et les goûts, des oignons, du saindoux ainsi que du sel, du poivre, enfin une tombée de crème. (Pierre Hugli, sur la Toile).

Papette [n. f.]
Suisse romande : Boue épaisse. Bouillie, nourriture épaisse et collante.
Mixez ensuite bien 5 mn jusqu´à obtention d´une papette lisse et homogène. (Sur la Toile).

Papier ménage [loc. n. m.]
Suisse romande : papier absorbant utilisé dans le ménage, essuie-tout.
Eponger le lendemain avec du papier ménage et le tour est joué. (Sur la Toile).

Parchet [n. m.]
1. Suisse romande : parcelle de vignoble.
En cette circonstance, une cuvée spéciale de Pinot blanc et Pinot gris, élevés à partir de raisin provenant exclusivement du parchet dédié à cet effet, sera mise en bouteilles. (Sur la Toile).
2. Clairière de défrichement.
A noter que le parchet de Thiers (secteur entre les torrents de Soi et de Thiers), attribué par le partage à Champéry, opta selon son droit pour Val-d´llliez, (...) (Sur la Toile).


Parcomètre [n. m.]
Suisse romande : parcmètre.
Lorsqu´on se déplace sur un trottoir, il ne faut pas seulement éviter de se cogner aux parcomètres, mais surtout éviter le piéton qui vient en face ; (...) (Sur la Toile).

Parcours Vita [loc. n. m.]
Suisse romande : parcours de gymnastique en forêt, avec des stations où des exercices sont proposés. Du nom propre Vita, nom d´une société d´assurance.
Un parcours Vita, c´est un parcours de santé implanté en forêt. (sur la Toile).

Pardine ! [interj.]
Suisse romande : Bien sûr, évidemment.
Où grimper quand il pleut ? Au bar, pardine ! (Sur la Toile).

Parmi (se faire) [loc. v.]
Etre incontinent, se faire dessus, se compisser.
De peur il s´est fait parmi, ce qui a fait fuir le fantôme pis que lapin. L´odeur, tu comprends ? Ho ! As-tu entendu ? (Sur la Toile).

Parti (bien) [loc. adv.]
1. En face de difficultés.
Vraiment ? Ben on est bien partis. Le SCSSI n´a rien à voir avec la traque de ce genres de sites. (Sur la Toile).
2. Ivre.
Il a liché tout le marc, il est bien parti.


Partret [n. m.]
Couperet de boucher.
(...) profil réservé aux outils utilisés en frappant (partret de boucher, hache, serpes) (Sur la Toile).

Pas [adv.]
Employé pour ne pas. Aussi : n´est-ce pas.
A bientôt, pas !

Passa-franc [n. m.]
Savoie, vieilli : raccourci, chemin plus court.

Passée [n. f.]
Lacs romands : coup de vent violent mais de petite durée.

Passé un temps [expr]
Dans le temps, à un moment donné.
Ma grand-mère paternelle a pesé passé un temps 140 kg. (Sur la Toile).

Passe-vite [n. m.]
Suisse romande : moulin à légumes, passe-purée (ancienne marque déposée).
Passer : Faire traverser un liquide dans un chinois, une étamine, un passe-vite qui peut être manuel ou électrique. (Sur la Toile).

Patasser [v. tr.]
Savoie : lambiner, traîner les pieds.
Dépêche-toi. Qu´est-ce que tu patasses ?

Patate [n. f.]
Suisse romande : la note zéro, qui est la plus mauvaise note. Par analogie de forme avec le chiffre 0. On dit aussi pêche.
Je me suis ramassé une patate en maths.

Patenaille [n. f.]
Genève, Savoie (vieilli) : carotte (Daucus carota), ancien français pastenaille, « panais ».

Patin [n. m.]
Savoie : serpillière de jute de deux mètres carrés munie de cordes et de troilles aux quatre coins utilisée pour transporter de petites quantités de foin. Le contenu du patin est une patinée.

Patioque, petioque [n. f.]
Savoie : boue épaisse, dans laquelle on patioque. Neige fondue. Bouillie.

Patrigot [n. m.]
Boue épaisse, terre détrempée.

Patrigoter [v. intr.]
Marcher dans la boue épaisse, patauger.

Patrouille [n. f.]
Savoie : boue plutôt liquide. Patois patrolli, « boue », ancien français patoueil, « mare, bourbier », patouillas, « bourbier », patouillart, « qui marche dans un bourbier ».

Patrouiller [v. tr.]
Savoie : tripoter, remuer. Du vieux français patrouiller, « marcher, s´agiter dans de l´eau bourbeuse ; manier malproprement », dérivé de patte avec un suffixe dépréciatif. Voir aussi pitrounier.

Patte [n. f.]
Chiffon, bout de tissu, mauvais habits. Patois patta, germanique *paita, « morceau d´étoffe ».
Patte à relaver : chiffon à vaisselle.
1 patte à relaver en cuivre (migros), (...) (Sur la Toile).

Patte-mouille : Chiffon humide pour humecter le linge à repasser.
Un conseil : utilisez une patte-mouille c´est plus facile ! (Sur la Toile).

Lacs romands : une voile, par dérision.
Le vent mieux établi au secteur Est pour 5 à 6 noeuds permettait déjà aux petits M2 de « lever la patte » et de s´accrocher dans le sillage des catas de 35 pieds. (Sur la Toile).


Pattier, pattière [n. m., n. f.]
1. Chiffonnier, brocanteur, celui qui récupère les pattes. Patois pattâ.
Il y avait aussi le « pattier » qui ramassait les vieux habits, les chiffons usés et surtout les peaux de lapins. (Sur la Toile).
2. Au figuré, avec un sens péjoratif : commerce de pattier, entreprise peu intéressante.

3. Par analogie, personne peu distinguée :
Il est habillé comme un pattier. On dirait une pattière.


Pauche, poche [n. f.]
Louche, cuillère à potage. Germanique *pokka, « sac ».
Une pauche (à prononcer pôôôôche) qui est une grosse louche avec laquelle on sert la soupe. Mais à notre habitude, on pauche tout... Vous me mettrez une pauche de jambon de pays par exemple... c'est à dire « beaucoup ». (Sur la Toile).
Au moyen d´une « poche » [la mère] remplissait des « pots », toujours le même pour chacun. Pour les enfants, il n´y avait pas d´heure pour manger la soupe (...) (Sur la Toile).

Pauchon, pochon [n. m.]
Petite louche, avec le suffixe diminutif -on. Patois potson, vieux français pouchon, petite poche.
Mélanger un pochon de sauce au crabe, la 1/2 botte de ciboulette, la chair de crabe, assaisonner et farcir les tomates. (Sur la Toile).

Paume [n. f.]
Suisse romande : balle, par mauvaise compréhension de jeu de paume, jeu que l´on pratiquait en frappant la balle avec la paume de la main.

Payot [n. m.]
Lacs romands : un des éléments constituant le plancher d´un bateau.
Les payots et les cales pieds ont été rajeunis par deux couches d´entretien courant. (Sur la Toile).

Péclée [n. f.]
Voir épéclée.
Et ne me cherchez pas nièse : c´est pour rendre hommage à Coin-Coin [Jean-Pierre Cuendet] que j´utilise une péclée de mots tirés de son « Parlons vaudois ». (Sur la Toile).

Péclet, péclette [n. m., n. f.]
Vaud : péclet, loquet d´une porte.
Mon oncle disait d´une femme olé-olé : « Elle est chaude comme le péclet de la porte de l´enfer. » (Sur la Toile).
Neuchâtel : péclette, poignée de porte.
Péclette d´écurie WEBI 225 (Catalogue de quincaillerie, sur la Toile).
L´écrivain Georges Piroué confond la poignée de porte avec la clef :
La clef, que nous appelions la « péclette », était toujours dans la serrure. (Tu reçus la naissance, Hatier, Paris 1991).


Péclot [n. m.]
Suisse romande : vélo, mais à l´origine une montre en mauvais état, ou de mauvaise qualité.
Je demande pourquoi la fabrique de Neuchâtel va comme tous les diables, tandis que la nôtre tire la langue d´un pied de long ? On me répond : c´est qu´ils savent faire de mauvais péclots d´argent. (Sur la Toile).
Trente kilomètres pour venir et trente pour rejoindre notre village ... mais attention, à la montée, et sur de vieux péclots rouillés. (Albert Itten et Roger Bastian, sur la Toile).

Pécloter [v. intr.]
Suisse romande : être en mauvaise santé, être patraque, mal fonctionner, tomber en panne.
Après bon nombre de missions sans histoire, le Phoenix a commencé à pécloter. (Sur la Toile).

Péclotier [n. m.]
Vieilli : horloger, par dérision.

Pèdze [n. f.]
Suisse romande : colle, poix des cordonniers, du patois peuge, ancien français pege, pegue, pezze, latin pix, picis, , « poix ». Par métaphore, personne collante, en particulier qui s´accroche au bar.
Un gros défaut ? un peu « pèdze » au moment de rentrer... (Sur la Toile).

Pèdzer [v. intr.]
Coller, rester collé, être collant.
(...) distribution à tous les voyageurs d´une petite serviette en papier pour s´essuyer la bouche qui pèdze. (Sur la Toile).

Pégot [n. m.]
Suisse romande : instituteur, maître d´école.

Peignette [n. f.]
Vaud : personne tatillonne ou avare.
Je veux pas jouer la peignette mais, c´est un costume tyrolien - autrichien, rien a (sic) voir avec la suisse ! (Sur la Toile).

Pela, péla [n. f.]
1. Savoie : poêle en fonte, ancien français paele, « poêle ».
2. Savoie : variante de la tartiflette, préparée dans la pela.
Tout en attribuant volontiers la paternité de la péla de pommes de terre à la vallée de Thones (massif des Aravis), les historiens de la cuisine reconnaissent ici ou là des similitudes avec d´autres recettes savoyardes. (Sur la Toile).


Pèle, poêle [n. m.]
Savoie : chambre principale d´une maison, située à côté de la cuisine et servant de salle à manger et de chambre à coucher. On y place un poêle en hiver [Constantin]. Le sens de « chambre chauffée » du mot poêle est attesté en français jusqu´au XVIIème siècle, du latin pensilis, « qui pend, pendant, suspendu, bâti sur pilotis », d´où balnea pensilia, « bains construits sur des voûtes et chauffés par-dessous ».

Pèlerine [n. f.]
Suisse romande : Biscuit à la cuiller.
(...) un diplomate, ce dessert à la crème vanille, aux fruits confits et aux pèlerines. (Pierre Thomas, sur la Toile).

Peller [v. tr.]
Suisse romande : pelleter, déblayer à la pelle.
Bien sûr, à force de peller, je rentre chez moi entre deux murs de neige plus hauts que moi ! (Flavienne Wahli, sur la Toile).

Pelosse [n. f.]
Prunelle, prune sauvage, voir bellosse. Patois pelossi.
Pulceau (ce nom vient de la couleur du raisin analogue à celle des « pelosses » : fruits du prunellier sauvage), (...) (Sur la Toile).

Pelucher [v. tr.]
Eplucher, vieux français pelucher, peluquer, « peler », de l´ancien français peluchier, « éplucher, nettoyer », de pel, « peau ».
Pelucher et écraser l´ail que vous jetez dans 5 cuillères d´huile d´olive, faire cuire doucement sans dorer. (Sur la Toile).

Penatset, penatzet [n. m.]
Vaud : 1. Piquette, mauvais vin.
Le gâteau au vin blanc est aussi une merveilleuse délicatesse des desserts vaudois. Ici c´est tout simplement un chasselas enrichi de maïzena et de sucre, qu´on aura intérêt à faire chez soi, parce que vous imaginez bien quels penatsets les boulangers peuvent employer s´ils veulent conserver un prix abordable ! (Sur la Toile).
2. Imbécile, stupide.
Tu comprendras donc, l´internaute, qu´il serait un peu penatzet de ne pas mettre ce guide dans vos bookmarks ou d´en faire votre page d´accueil. (Sur la Toile).


Pendoillon [n. m.]
Vaud : Vieux rideau, habits, tissus larges, tombants, aussi gros ventre, bedaine.

Pentu [n. m.]
Savoie : pente raide.
Sa pente à 50% taillée dans un pentu de 45° va en se redressant après être passée sous une relevée de terre à silex, impressionnant (...) (Sur la Toile).

Perceret, percet [n. m.]
Percerette ou percette, petite vrille, petit foret. Du français percer.

Perchette [n. f.]
Suisse romande : Petite perche du lac.
Au lac, il y avait tant de perchettes qu'il fallait les écarter pour plonger sa ligne. (Albert Itten et Roger Bastian, sur la Toile).
Expression : Attendre le retour des perchettes au Creux-de-Genthod, attendre un événement improbable.


Pergue [n. f.]
Neuchâtel : lisier [Pierrehumbert].

Perguer [v.]
Neuchâtel : épandre du lisier.
Mais qu'un chien aient (sic) faire ses besoins dans les champs est quand même plus propre que dans un jardin public. Si l´agriculteur trouve cela dégueulasse qu´il m'explique à quoi il pense quand il pergue. (Sur la Toile).

Perlan [n. m.]
Vin blanc genevois issu d´un cépage de Chasselas.
L´appellation Perlan, réservée aux vins de chasselas du canton de Genève, évoque le léger dégagement de gaz carbonique observé dans ces vins. (Sur la Toile).

Pernette [n. f.]
Suisse romande : coccinelle (Coccinella sp.). Comptine :
Pernette, pernette, va dire au bon Dieu qu´il fasse beau demain.

Peser [v. intr.]
Suisse romande : pousser, appuyer (sur un bouton).
Pour les résidents suisses, n´oubliez pas de sélectionner votre méthode de livraison avant de peser sur le bouton « Caisse ». (Sur la Toile).

Pesse [n. f.]
Nom commun du sapin rouge ou épicéa commun (Picea abies), désigne par extension le sapin en général. Vieux français poisse, posse, pesse, du latin picea, « faux sapin, épicéa », du féminin de l´adjectif piceus, « de poix », de pix, picis, « poix ».
A en croire les trois sapins qui y figurent, les armoiries remonteraient au temps reculé où les pesses (les sapins en patois) n´avaient pas encore fait place au vignoble. (Sur la Toile).

Pétabosson [n. m.]
Vaud : officier d´état-civil. Ce terme viendrait du nom d´un inspecteur de bétail Pétabosson, qui avait été nommé officier de l´état civil, mais ne fut pas capable d´exercer cette fonction à cause de son fort penchant pour la boisson.
Eh oui, lecteurs : à l´image de ce pétabosson du Nord vaudois qui n´ose plus lire à ses mariés -paraît-il- le joyau de Ramuz de peur de les faire rire... elle progresse bel et bien, en Pays de Vaud, la dégénérescente influence des iconoclastes. Somnolence interdite ! (Jacques Mauler, sur la Toile).

Pétafine [n. f.]
Savoie, Dauphiné : fromages déclassés, trop secs, trop durs, mis à macérer dans du vin blanc sec ou de l´eau-de-vie, puis écrasés en purée, elle se mange en tartine.
Ma grand-mère utilisait tous ses restes de fromages dans sa petafine, un mélange de vieux fromages et tomme fraîche faite par elle, le tout bien assaisonné. (Sur la Toile).

Petchi [n. m.]
Suisse romande : boue liquide, neige fondante. Au figuré, gros désordre, ennuis. Allemand Pech, « poix », pechig, « poisseux ».
C´est le petchi à l´Office des Poursuites et des Faillites de Carouge. (Tribune de Genève en ligne, 23 janvier 2001).

Péteux [n. m.]
Suisse romande : Vin pétillant.
Et ma recette de punch au champagne (avec du mousseux, c´est moins cher et aussi bon) c´est du rhum, du bourgogne blanc, du sirop de sucre de canne et des rondelles de citron en plus du péteux. (Sur la Toile).

Petit juif [loc. n. m.]
Suisse romande : os du coude.
Se cogner le petit juif.

Petits fruits [loc. n. pl.]
Suisse romande : fruits rouges (groseilles, mûres, framboises, fraises des bois, etc).
Macédoine de melon et petits fruits au porto blanc. (recette sur la Toile).

Pétole [n. f.]
1. Petite crotte de chèvre, de mouton, etc. Patois pétola, du latin peditum, « pet, vent ».
Marcia avait sûrement pris l´habitude de la nourrir car, dès le lendemain soir, la souris s´en vint les grignoter le plus naturellement du monde, crottant ses petites pétoles oblongues sans manifester d´inquiétude (...) (Sur la Toile).
2. Terme d´affection surtout pour les enfants. Peut-être par attraction paronymique de petit, petiot.


Pétouiller [v. intr.]
Suisse romande : traîner, hésiter, marcher lentement. Peut-être du patois pî d´ouye, « peau d´oie », c´est-à-dire « chair de poule,bpeur », et pétouiller aurait alors signifier « hésiter par crainte ».
Entre Berne et Zurich, il ya tellement d´automobilistes que ça pétouille. (Sur la Toile).

Pétouillon [v. intr.]
Suisse romande : une personne qui pétouille.
Je suis peut-être un peu « pétouillon », mais je vois que c´est toujours Riviera Basket qui est mentionné dans le classement sur votre site. (Sur la Toile).

Peuf, peufe, peuff, peuffe [n. f.]
1. Poussière ; brouillard. Du vieux français pousse, « poussière », avec mutation de s en f.
Même les plus gros sont sujets à ce genre d´imbécile, alors nous, nous n´allons pas faire les difficiles, ce d´autant plus qu´Aladin fait un max pour nous sortir de la peufe à chaque fois. (Sur la Toile).
2. Par analogie (souvent écrit peuf, peuff pour faire moderne) : neige poudreuse.
Si tu veux decendre (sic) la montagne en hors piste, dans la peuffe et à fond, alors c´est une board freeeride et des fixes asymetriques. (Sur la Toile).
A vrais (sic) dire nous ne sommes pas des hommes d´affaires, mais des skieurs freeride corps et âmes, accro de peuf. (Sur la Toile).
(...) leur bolide a piqué du nez et ils se sont retrouvés québlos dans la peuff. (Sur la Toile).


Peuglise [n. f.]
Jura : fer à repasser, et par extension vieille voiture en mauvais état. De l´allemand Bügeleisen, « fer à repasser ».
Mais comme il n´a encore presque rien fait, vous pouvez repasser plus tard, avec ou sans peuglise ! (Sur la Toile).

Peyandre [n. f.]
Savoie : peau blanche, les nerfs ou le gras de la viande.

Physiothérapeute [n. m. et f.]
Suisse romande : kinésithérapeute.
La physiothérapeute et le physiothérapeute exercent leur activité dans le domaine de la médecine aiguë, de la réadaptation et de la réhabilitation psychosociale, sur ordre des médecins et en étroite collaboration avec ceux-ci. (Sur la Toile).

Physique [n. f.]
Ensemble des pratiques de sorcellerie.

Piaute, piôte [n. f.]
Suisse romande : jambe, patte.
Ah ! la remontée sur le Grand-Mont-Ruan, avec déjà six heures de marche dans les piautes ! (Sur la Toile).

Picadiot [n. m.]
Lac Léman : batelier du Petit Lac, terme méprisant. Du patois *picâ, « piquer », et diot, « boue ».
Les picadiots : ceux du Petit Lac. Les eaux peu profondes permettaient aux bateliers de pousser leur barque à voiles latines en piquant dans la vase (le diot) à l´aide d´une étire (longue perche de bois ferrée à l´extrémité). (Annik Jacquier, sur la Toile).

Picholette [n. f.]
Suisse romande : petite bouteille de 0,35 litre. Diminutif de pichet, de l´ancien français pichier, issu du bas latin picarium, « récipient ».
En 1822, le canton de Vaud a promulgué une loi définissant diverses mesures, parmi lesquelles le pot (1,4 l), le Demi-Pot (0,7 l) et la picholette (0,35 l). (Sur la Toile).

Picoulet [n. m.]
Suisse romande : ronde folklorique où l´on chante :
Et voici comme l´on dance
Notre joyeux picoulet :
Picoulet du doigt, du doigt (...)
Finalement, environ deux cent cinquante personnes se retrouvent devant la Maison des Jeunes pour un picoulet endiablé. (Sur la Toile).

Pider [v. intr.]
Genève : au jeu, tirer au sort, en récitant une comptine, celui qui doit s´y coller. Les joueurs avancent chacun un pied et le retire ou pas à un signal. On peut donc penser que ce terme vient du latin pes, pedis pied. Anciennement ce verbe signifiait mesurer avec le pied. Patois savoyard pidâ, « mesurer la distance qui sépare une boule d´une autre » [Constantin].

Pièce (petite) [loc. n. f.]
Suisse romande : petit four, viennoiserie.
Une douzaine de petites pièces.

Pierrier [n. m.]
Amas de pierres le long du versant d´une montagne, résultant de l´érosion d´une paroi située au-dessus. De pierre avec le suffixe collectif -ier. Mot passé en français. Le pierrier est constitué de pierres relativement petites ou de gros graviers.
Tout cela a un prix, bien sûr : une montée très soutenue, des traversées parfois délicates, une descente éprouvante dans un pierrier raide et instable, voilà qui ne peut intéresser que des montagnards entraînés et expérimentés. (Sur la Toile).

Piffrer (se) [v. pron.]
Suisse romande : s´empiffrer.
13h30, on prend le bus pour Toronto, à l´arrivée, on pose les bagages dans une consigne et on va visiter : Chinatown, on se piffre avec un sandwich de Subway. (Sur la Toile).

Pignier [n. m.]
Nom donné en Maurienne au pin d´arolle ou pin cembrot (Pinus Cembra).
Comme de géants parasols et arrangés en forme d´allées entre les vignes, se dressent des majestueux pins pigniers, répandus dans cette région. (Sur la Toile).

Pignocher [v. imtr.]
Tâtillonner. En France, ce verbe signifie « manger avec dégoût, trier les morceaux qu´on a sur son assiette », ou « peindre à petits coups de pinceau ».

Pignote [n. f.]
Savoie : pot de terre ou bidon.
Le bidon pour aller chercher un ou deux litres de lait ou pour porter un peu de nourriture au champ s´appelle une pignote. (Sur la Toile).

Pignouf, pignouffle, pignoufle [n. m.]
Péjoratif, pauvre homme sans avenir. Se dit aussi en France. Le pignouf était l´apprenti du cordonnier.
C'est TOI qui nous prétend qu´il ya un dieu créateur de toutes choses et c´est MOI qui te demande d´où il sort, vu, pignouf ? (Sur la Toile).
Oui, je sais, je suis encore en train de faire le pignoufle, mais j´étais tellement content de ne pas encore avoir perdu mes sandales... (Sur la Toile).
(...) on vous parie qu´avant deux ans le dernier des pignouffle (sic) nous visitera deux fois par semaine, minimum, rien que pour ces infos. (Sur la Toile).

Pincette [n. f.]
Suisse romande : pince à linge.
Chaque « victime » devra accrocher le maximum de pincettes à linge en un temps donné. (Sur la Toile).

Pinte [n. f.]
Suisse romande : auberge, café, estaminet où l´on sert du vin.
C´est que le Vaudois rhodanien est viscéralement attaché aux rites qui accompagnent la dégustation du fruit de sa vigne à la pinte ou dans son carnotzet (...) (Sur la Toile).

Pintocher, pintoiller [v. intr.]
Fréquenter assidument la pinte, boire beaucoup, s´enivrer.

Piogre [n. pr.]
Endroit non spécifié, qu´on ne veut pas dévoiler, ou très lointain et perdu.
C´est ainsi qu´évoquant la ville de Zebak dans l´Usage du monde, Bouvier écrit, pour conclure, une phrase qui contredit sa fonction en laissant les choses ouvertes : « Zebak c´est Piogre ». (Sur la Toile).
Expression, en réponse à un curieux : Tu vas où ? -- A Piogre, ferrer les mouches.

Piolet [n. m.]
Instrument en forme de petite pioche utilisé par les alpinistes. Diminutif avec le suffixe -et du patois savoyard piola, « hache ».
Il existe deux principaux types de piolets : le piolet de marche ou de randonnée sur glacier et le piolet technique. (Sur la Toile).

Pion [n. m.]
Ivrogne.

Pioncée [n. f.]
Suisse romande : roupillon, bonne sieste. Du français populaire pioncer, « dormir ».

Pionner [n. m.]
Boire exagérément.

Piorne [n. f.]
Fille, femme pleurnicharde.
Une piorne peut aussi être une meule (une personne) pleurnicharde, une personne jamais contente, chiante, une emmerdeuse par ses plaintes incessante. (Sur la Toile).
2. Pleurnicherie, plaintes, déverbal du verbe piorner.
Et dans ce sens, l´affirmation décidée est quand même préférable au pessimisme redondant et à une permanente et démobilisatrice « piorne ». (Sur la Toile).


Piorner [n. f.]
Gémir, pleurnicher, larmoyer, geindre, se plaindre.
Vous n´avez rien d´autre à faire que de piorner. Vos considérations à mon encontre n´engagent que vous et votre petit système de pensée binaire. (Sur la Toile).

Pipe [n. f.]
Suisse romande : petit poêle rond en fonte.
Elle chauffe tout l´appartement avec une pipe.

Pique [n. m.]
Vaud : mauvais cheval.
Dédé lui était devant, tout mollachu, à dzo sur son pique. (Sur la Toile).

Piquebois [n. m.]
Pivert. En patois savoyard peca boué. Ce terme était utilisé aussi en France.
Grâce à lui, le piquebois
Vit sans lois,
Chéri des pins vénérables,
Et délivrant des fourmis
Ses amis
Les cèdres et les érables.
(Chanson des oiseaux, Victor Hugo).

Pique-lune [n. m.]
Suisse romande : personnage distrait, dans la lune.
[Saint-Exupéry] fut souvent surnommé « Pique-lune » à cause de sa distraction légendaire. (Sur la Toile).

Pique-meurons [n. m.]
Qui pique (ramasse) les meurons : surnom donné aux Genevois par les Savoyards.
C´est le chemin que parcourt l´amateur qui passant du « pique-meurons du dimanche » devient arboriculteur du week-end. (Sur la Toile).

Pique-rave [n. m.]
Nom régional du gobemouche gris (Muscicapa striata). Sobriquet donné aux Savoyards, qui cultivaient beaucoup de raves.

Piquette [n. f.]
Suisse romande : grosse défaite.
[José Aznar] vient de prendre une jolie piquette aux élections du Pays Basque, (...) (Sur la Toile).

Piqueur [n. m.]
Suisse romande : contremaître d´une équipe de voirie.
M. André DEVAUD a été nommé Piqueur communal (employé de la voirie) en septembre 1997. (Sur la Toile).

Pisson [n. m.]
Suisse romande : petit pipi, en parlant à un enfant.

Pistrouille [n. f.]
Suisse romande : boisson peu ragoûtante.
Allez donc vous étonner si, un jour de déprime où certains, m´a-t-on dit, allaient jusqu´à absorber quelque dix litres de cette « pistrouille », tel d´entre eux lâchait prise au cours du pénible roulage des fûts à charger sur les charrettes et se faisait écraser par un demi-muid ! (Sur la Toile).

Pitaler, pitater [v. intr.]
Marcher vite et beaucoup.
Il fallait, par exemple, un moral de braise pour s´en aller pitater à trottinette ou en rollers sur le tarmac de l´aéroport, descendre le Rhône en mouette, et préférer les brumes de la Queue d´Arve aux douceurs du coin du feu. (Dominique Chouet, Tribune de Genève du 14 décembre 2001, sur la Toile).

Piter [v. intr.]
Ecraser, piétiner, marcher sur une espace réduit.

Pitrounier [v. tr.]
Savoie : action de toucher, de remuer activement avec les mains.
Il ne faut pas pitrounier les petits chats ; ça les fait crever.

Pive [n. f.]
Suisse romande : cône, fruit des conifères, pomme de pin.
Dans la forêt, on trouve de très beaux végétaux à sécher : fougères, branchages, pives et graminées sauvages. (Le Matin, 2 août 2001).
Envoyer aux pives : envoyer promener.
La Dreamcast, c´est pour la poubelle et ceux qui en ont, peuvent aller aux pives ! ! ! (Sur la Toile).


Planan, planard [n. m.]
Savoie : celui qui habite dans la plaine.

Planelle [n. f.]
Suisse romande : carreau pour le revêtement des sols, plus grand que la catelle. Le mot planelle est aussi utilisé dans certaines régions de France.
Les bords de la piscine (...) sont entièrement réalisés en planelles antidérapantes (Sur la Toile).

Plantage [n. m.]
Suisse romande : jardin potager.
Le service parcs et promenades de la Ville de Lausanne met à la disposition des locataires d´immeubles, moyennant une modeste contribution, une parcelle de plantage. (Sur la Toile).

Planton [n. m.]
Jeune plant de fleur ou de légume venu par semi et qu´on doit ensuite transplanter. Vieux français plantard, même sens.
Tout au long de l´année, découvrez une gamme complète de plantons et fleurs qui feront le plaisir de votre table et le bohneur (sic) des yeux. (Sur la Toile).

Plaque à gâteau [loc. n. f.]
Suisse romande : moule à tarte.
Dans une plaque à gâteau antiadhésive mettre le beurre, le sucre et le miel. (Sur la Toile).

Pléyon [n. m.]
Savoie : torchon.

Plie [n. f.]
Suisse romande : pli, levée au jeu.

Plot [n. m.]
Billot, en particulier de boucher.
Au fond à droite, au-dessus d´une table « plot de boucher » récupérée dans l´ancienne cuisine, figure une affiche 1928 prônant les vertus de la « Raphaëlle » ! (Sur la Toile).

Plucher [v. tr.]
Eplucher, par aphérèse.
Plucher les pommes-de-terre et les couper en petits dés. (Sur la Toile).

Pochat [n. m.]
Contenu d´une cuillère à potage, d´une poche d´habit [Constantin].

Pogne [n. f.]
Dauphiné, Savoie : brioche en forme de couronne. Mot issu du franco-provençal.
Considérée comme une brioche d´exception, la pogne est une grosse couronne dont l´origine se perd au Moyen Age... (Sur la Toile).

Poids [n. m.]
Balance.
Va chercher le poids pour peser le grain.
Poids public, balance pour peser les véhicules.
Là, nous attendent Mme et M. Fischlin au poids public pour la pesée. (Sur la Toile).

Point d´heure (à) [loc. adv.]
Très tard.
L´après-midi et le soir elle parfait ses connaissances d´anglais, attablée jusqu´à point d´heure avec des étrangers qui éclusent bières sur bières. (André Mudry, sur la Toile).

Pointe (de) [loc. adv.]
Vaud : debout.

Poire à bon Dieu [loc. f.]
Cenelle, fruit de l´aubépine.
Sans doute, pour faire un bon taxonomiste froid, régressant vers une raison à deux dimensions à force d´arpenter la platitude des herbiers, faut-il n´avoir jamais éprouvé la ronce comme une blessure que guérira la feuille de plantain, l´arum et l´euphorbe comme des menaces de brûlure et de mort, mangé la fade poire-à-bon-Dieu d´aubépine au terme d´une quête de bisons désespérément infructueuse, coupé la branche de coudrier avant de traverser la bruyère, parce que c´est la seule qui tue le serpent. (Sur la Toile).

Poire à Botzi [n. f.]
Variété de poires du canton de Fribourg, que l´on distille.
La poire à Botzi, appelée aussi « botsi » en patois local, aurait été amenée il y a trois ou quatre siècles par des mercenaires fribourgeois de la région de Naples. Sa culture se serait alors répandue rapidement grâce au climat des Préalpes qui lui est favorable. Il n´existe qu´une seule variété de poires à Botzi mais le fruit peut varier selon l´âge de l´arbre, le porte-greffe ou le type de sol. (Sur la Toile).

Polaille [n. f.]
Poule, volaille.
Savoie : Tatecul de polaille : personne tâtillonne, méticuleuse, littéralement qui tâte le derrière des poules pour voir si elles vont faire l´oeuf.
Le sieur Opinel, aussitôt rentré au pays racheta le stock à l´armée française et developpa les modèles plus petits ! (encore un tatecul de polaille !) (Sur la Toile).

Polater [v. intr.]
Savoie : courir les filles, comme un jeune poulet (coq).

Polenta, polente [n. f.]
Savoie : préparation à base de semoule de maïs jeté dans un bouillon.
Polente dure conserve la créature, polente molle la désole. (Sur la Toile).

Pomme (être) [loc. v.]
Suisse romande : ne faire aucun point au jass ou à un jeu de cartes apparenté. Par extension, se faire avoir.
Faire de la paysannerie suisse, l´atout pour ne pas être pomme. (Sur la Toile).

Pommeau [n. m.]
Suisse romande : apprenti.
Tant qu´à faire, si on peut avoir Christian Dior, on va pas se contenter du pommeau de service, non mais ! ! ! (Sur la Toile).

Popiste [n. m.]
Vaud : membre du POP, le Parti Ouvrier et Populaire, d´obédience communiste. Aussi utilisé comme adjectif.
Il a mis quinze ans pour devenir le leader incontestable de l´extrême gauche vaudoise. Pour arriver à être celui de la gauche tout entière, le popiste usera des mêmes moyens, au risque de la faire couler avec lui. (Sur la Toile).
L´initiative popiste vise à tordre le cou aux paradis fiscaux (Sur la Toile).

Poreau, porreau [n. m.]
Poireau, du latin porrus.
Laver soigneusement les poreaux, les couper en morceaux de 2 a (sic) 3 cm. (Sur la Toile).
S´il existe un repas bien de chez nous, c´est sans aucun doute le délicieux Papet vaudois. Une recette à base de légume du jardin simple comme tout, des patates et du porreau. (Sur la Toile).

Pormonaise, pormonier, pormonière [n. m.]
Savoie : saucisse aux herbes et aux légumes (poireaux et épinards).
N´oublions pas la longeole, une saucisse fabriquée dans le Chablais et aromatisée au fenouil ou au cumin, les diots qu´on fait cuire au vin blanc ou dans le marc, la pormonaise, une saucisse fumée au chou, la saucissse de Magland, fumée, à consommer cuite ou séchée. (Sur la Toile).
(...) des fêtes traditionnelles de village où la soupe bucheronne, les pormoniers (saucisses) et la polenta sont rois, (...) (Sur la Toile).

Potager [n. m.]
1. Fourneau de cuisine à bois.
La cuisine se faisait sur un potager, lui aussi chauffé au bois. (Sur la Toile).
2. Anciennement : « plaque épaisse de molasse (ou briquetage encadré de fer), placé dans l´embrasure d´une fenêtre et percé de 4 ou 5 trous servant à contenir de la braise. Le potager sert à faire la cuisine pendant l´été. » [Constantin].
Au début du siècle, dans l´embrasure de la fenêtre, se trouvait le « potager » qui était fait de molasse percée de deux trous sur lesquels on faisait quelquefois la cuisine ; au-dessous se trouvait le cendrier dont la cendre était précieusement gardée pour couler la lessive. (Sur la Toile).


Potet [n. m.]
Cloche de vache en fer battu.
Les animaux aussi étaient à l´honneur, par exemple cette magnifique vache Milka violette et ses « collègues » superbement fleuries balançant d´énormes potets. (L´Impartial 6 août 2001, sur la Toile).

Potringue [n. m.]
Mauvaise boisson, drogue, potion. Patois potringo, de même sens, ancien français potingue, « grand pot à boire », latin potus, « potion, boisson, breuvage ».

Potringuer [v. tr.]
Faire avaler des médicaments, spécialement des potions, spécialement pour un mal bénin.
Je me suis fait potringuer par le docteur. Je me suis potringué.

Potringueur [n. m.]
Pharmacien, médecin ou rebouteux, celui qui prépare ou fait prendre des médicaments, des potions.
Abram-Louis Perrenod - Dit de Joratel ; baptisé 20.02.1735 aux Ponts-de-Martel ; + 26. 01. 1911 à Couvet ; horloger et potringueur (préparateur de remèdes, guérisseur), puis bouilleur de cru à Couvet ; a laissé un livre de raison, intitulé « Livre d´essais et de remarques » et contenant en particulier une « recette d´extrait Dhabsinte ». (Sur la Toile).

Potte [n. f.]
Lèvre. Faire la potte : faire la moue, être renfrogné. Soupe à la potte : soupe à la grimace.

Pottu, pottue [adj.]
Qui a de grosses lèvres. Avoir une expression boudeuse, mécontente. (Voir niard).
Il est bien pottu, aujourd´hui.

Poué, pouère [n. m.]
Savoie : porc, cochon. Voir aussi caïon.

Pouet, pouète, pouette [adj.]
Très laid, vilain, puant. Patois petou, qui signifie aussi « putois », ancien français put, « puant, sale, mauvais, vil », bas latin putris, « pourri », latin putidus, « puant, sale, laid ».
En neige pourrie ça reste très skiable, même si t´est (sic) pas un pro de la grosse pouet (sic) neige. (Sur la Toile).
Quand il sera allongé dans l´herbe, comptant fleurettes à sa pouette amie, je me glisserai sous le revers de son pantalon, entamerai rude montée afin de gagner terres plus sensibles où mieux mesurer sa passion. (Anne-Lise Grobéty, sur la Toile).
Ni une ni deux qu´il fait, il empoigne son ours par le cotzon fermement et le tient à bout de bras. mais voilà t´y pas qu´il en vient une seconde de ces pouètes bêtes. (Albert Itten et Roger Bastian, sur la Toile).

Pougner [v. intr.]
Suisse romande : tricher, à l´école.
De plus pour essayer de dissimuler votre tentative de pougner, simulez une longue réflexion en vous mettant la main sur le front pour pouvoir mieux loucher. (Sur la Toile).

Pouinet [n. m.]
Vaud : qui fait le difficile.
Toi, tu rentres. Et je ne veux plus te voir avec ce pouinet. C´est pas des gens pour nous ici. Allez, ouste ! (Sur la Toile).

Pousse-pousse [n. m. inv.]
Suisse romande : poussette, landau.
Articles Enfants : cherche pousse-pousse de sport à trois roux (sic) pour bébé à partir de trois mois. (Sur la Toile).

Poussine [n. f.]
Suisse romande : poulette, jeune poule. Latin pullicina, « petite poule ».
Les produits finis type ponte sont les poussines destinées à la production d´oeufs de consommation. (Sur la Toile).

Poutraison [n. f.]
Ensemble d´une charpente. Ce mot régional a essaimé en France. A l´origine il désignait en français la pose de la charpente.
A l´intérieur, des traces de nombreuses réparations à la poutraison, ainsi que les marques évidentes de plusieurs fuites d´eau. (Sur la Toile).

Poutse [n. f.]
Suisse romande : 1. Nettoyage.
Le pays de la « poutse » n´en finit pas de laver les tâches (sic) de son passé. (Sur la Toile).
2. Produit de nettoyage.
Poutse liquide Pour nettoyer les lavabos et les éviers, il est préférable d´utiliser un liquide plutôt que des poudres, qui peuvent rayer les surfaces. (Sur la Toile).

3. Variante du jeu de jass.


Poutser, poutzer [v. tr.]
Suisse romande : nettoyer, faire le ménage ; faire toute les levées au jass. Allemand putzen, « nettoyer ».
Poutser, oui, mais pas forcément enlever toute trace de son passage. (Sur la Toile).

Poya [n. f.]
Suisse romande : montée à l´alpage, souvent une festivité. Voir inalpe. Patois poya, « colline, montée », participe passé substantivé féminin du verbe patois poyî, « monter », du latin podium, grec podion, celtique *puech.
La Poya 2000 d´Estavannens restera sans nul doute dans les mémoires. (Sur la Toile).

Prétériter [v. tr.]
Suisse romande : léser, désavantager.
Afin de ne prétériter en aucune manière la Compagnie de 1602, le Marché de Noël devra s´abstenir de vendre de la soupe et du vin chaud. (Sur la Toile).

Privat-docent [n. m. et f.]
Suisse romande : Personne qui donne un cours universitaire de son choix sans être rétribué, mais qui reçoit pour cela une indemnité. De l´allemand Privat-dozent, littéralement « maître de conférences privé ».
Toute demande d´attribution de titre de privat-docent (...) est adressée au Doyen (Université de Lausanne, sur la Toile).

Profiter [v. intr.]
Croître, pousser, se développer.
Il a plu toute la semaine, les salades ont bien profité.

Promotions [n. f. pl.]
Suisse romande : fête de la fin de l´année scolaire, où l´on distribue les prix.
Tenant compte des effectifs scolaires, les autorités ont adapté le programme de la fête des promotions qui s´est déroulée le 4 juillet 1998. (Sur la Toile).

Propre en ordre [loc. adj.]
Suisse romande : propre et bien rangé.
Les nains de jardin entrent en guerre pour préserver leur paradis propre en ordre. (Lisbeth Koutchoumoff, sur la Toile).

Protocole [n. m.]
Suisse romande : compte-rendu, minutes. En France ce mot a un sens plus restreint de procès-verbal de déclarations d´une conférence internationale.
Protocole de la réunion du comité directeur de la société suisse de sénologie (Sur la Toile).

Pruneau [n. m.]
1. Prune, quetsche en générel de la variété Fellenberg.
Nous cultivons des pruneaux Fellenberg qui se prêtent très bien à la réalisation de tartes et gâteaux. (Sur la Toile).
2. Par analogie : abcès dentaire.
J´ai un de ces pruneaux, faut que j´aille au dentiste.


Prunotier [n. m.]
Prunier qui produit des pruneaux, variété Fellenberg.
Maladies et parasites des arbres fruitiers en général et en particulier pour pommier, poirier, prunier et prunotier, cerisier, pêcher, abricotier, cognassier et arbustes à petits fruits, insectes nuisibles aux vergers et aux jardins. (Sur la Toile).

Puck [n. m.]
Suisse romande : palet du jeu de hockey.
Plus que jamais, le puck est sur la canne des joueurs gruériens. (Sur la Toile).
Expresion : Il n´a pas vu passer le puck : il n´a rien compris, c´est allé trop vite pour lui.
C´était la fin de la séance et peut-être que les parlementaires étaient un peu fatigués et qu'ils n'ont pas vu passer le puck. (Sur la Toile).
Expresion : Il a pris le puck : peut signifier soit que la personne divague (par analogie avec une personne qui a pris un choc sur la tête) ou il peut s´agir d´une personne qui a un visage déformé (par analogie avec un hockeyeur qui a perdu des dents lors d´un match un peu musclé ou d´un accident de jeu) [communication de Jean-Christophe Emery].
Le président de la Fédération Internationale de Hockey sur Glace a-t-il pris le puck ? On connaissait les idées farfelues et dénuées de sens de son compatriote Sepp Blatter, voici désormais la « minute blonde » de René Fasel ! (Sur la Toile).

Puis [adv.]
Savoie : explétif marquant la sucession des actions.
Il a puis dit. Ils sont puis venus.

Puissant [adj.]
Vaud : grand, fort, imposant.
Il avait largement trinqué avec le patron, en compagnie du meilleur ami de ce dernier, un puissant gaillard, aussi rougeaud que tonitruant, qui était également garagiste dans le bourg voisin. (Sur la Toile).

Punais, punaise [adj.]
Qui dégage une odeur fétide. Ce mot s´utilise surtout dans l´expression oeuf punais : oeuf pourri. Vieux français punaise, « puant, fétide », latin vulgaire *putinasius, « qui sent mauvais », du latin putere, « puer », et nasus, « nez ».
M.-C. Dupré : L´oeuf punais et la graisse fonctionnaire (Sur la Toile).
Ça fait des petites rues qui s´appellent les ruelles punaises. Punais veut dire puant et c´est à cause de ça qu´on leur a donné le nom de « ruelles punaises », parce qu´elles sentaient mauvais du fait que les personnes y jetaient leur détritus. On pense qu'elles datent de la construction de la ville à l´époque savoyarde. (Sur la Toile, à propos d´Yverdon).

Purinage [n. m.]
Action de puriner.
L´interdiction de purinage dans les zones de protection des eaux souterraines (zone S2) entraîne, de facto, de graves problèmes aux paysans qui ont des terres dans ces secteurs. (Sur la Toile).

Puriner [v. tr.]
Suisse romande : répandre le purin. Ce dernier vient de l´ancien français purer, « nettoyer, dégoutter ».
(...) concernant les justificatifs relatifs aux demandes de dérogation pour puriner en zone S2, il faudrait mettre à disposition des personnes compétentes ou, à défaut, participer aux frais d´études hydrologiques et pédologiques complémentaires ; (Sur la Toile).

Pusset [n. m.]
Vaud : substance maléfique utilisée par les sorciers et les sorcières.
En 1508, deux boeufs rouges appartenant aux Jaccaud meurent après avoir mangé du « pusset » derrière la maison. Un cheval de ces mêmes Jaccaud est étranglé, ainsi qu´une jument chez Claude à Montaubion. Ces maléfices sont attribués à un certain Claude Rolier, de Villars-Tiercelin, associé des Jaccaud. Le 1er octobre 1524, Claude Rolier est accusé de crime de sorcellerie. Il est condamné à être brûlé et mis en cendres. (Sur la Toile).